Voici quelques images de mon récent périple en Gaspésie, terre de mes racines Mi'gmaq, acadienne et irlandaise. En fond sonore, le chant de l'Aigle, un chant traditionnel Mi'gmaq par Robert Seven-Crows que j'ai chantée tout le long du voyage sur mon nouveau tambour :). Ce lieu de mer et de caps où mon âme retrouve ses assises dans l'immensité qui a vu mes ancêtres se découvrir et s'aimer, se battre pour conserver leur territoire, survivre aux durs hivers à coup de chaleur humaine et de partage. Malgré la misère, l'expropriation, les emplois précaires, le chômage...
Des histoires de pêches miraculeuses, de bateaux en flamme, d'indien transformés en pierre à force de tristesse et d'attente...
Seul lieu au monde où j'arrive à me sentir vraiment chez moi, dans mon élément entre mer et montagne. Dans la petite maisonnette de ma mère que je vois si peu souvent avec les 12 heures de route qui nous sépare...
Un jour, je reviendrai sur ces terres pour y vivre, pour de bon...
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Beau tour de la Gaspésie que tu nous fais faire là Nyctale, et la pièce musicale est très appropriée...
RépondreSupprimerMerci.
Ça me donne le gout de retourner là pour de bon, c'est pas rien ça.
RépondreSupprimerPas difficile d'avoir envie d'y poser ses pénates :)Et pourquoi pas de me recycler en boulangère et m'ouvrir une petite boutique (Le goût de la farine :P) dans le coin de l'Anse-à Beaufils, Maria ou Carleton-sur-mer!
RépondreSupprimerj'aime bien les photos ou on te voit.
RépondreSupprimercar tu es terriblement belle.
à tout casser.
il me semble que j'aurais bien aimé avoir une grande soeur comme toi. même si tu serais malheureusement restée si lointaine.
RépondreSupprimerton regard était les plaines en voyage
RépondreSupprimerpendant que je t'attendais
quand je te regardais
tu ne me voyais jamais
je restais cloitré dans l'attente de toi
tu revenais toujours exhiber tes trophés au village
au centre de la place
après la chasse
nous avons vieilli
tu es morte à présent
et je suis toujours aussi seul
peut-être même un peu plus qu'avant
Continent noir a la fleur des joncs,
RépondreSupprimerFille des vents, je secoue la nuit,
Chavire d’encre vivante le sens du massacre,
Ce duel vital-mortifère.
Lacustre mandragore,
Peau d’eau,
Armure de glace,
Échancrures habitables,
Visages intérieurs...
Un étranger soliloquant,
cloîtré la-bas, sonne l'olifant.
Ses mains sont d'onyx incendiés...
Nous avions des psaumes
Pour tyranniser la nuit.
Pour mordre,
Sans sommeil,
A pleines dents,
Dans le même fruit...