Et pour les 2 générations suivantes...
Ma grand-mère faisait partie de ces expropriés et en à gardée une profonde amertume toute sa vie. Le regret d'avoir dû quitter ce coin de pays où ma mère, ma grand-mère, mon arrière grand mère venue d'Irlande ont vécues.
Quelques semaines avant sa mort, elle à fait ce pacte intime avec ma mère qui projetait de racheter une maison dans la région saline. Elle voulait avoir vue sur la mer...
Son urne trône désormais en maître dans la petite fenêtre du deuxième étage de la maison qui donne sur le fleuve lui donnant une allure de mausolée... À l'arrière, un cimetière...
C'est un lieu où pour moi le poids de l'histoire est palpable, la sienne mais aussi celle d'un peuple, de ses métissages, de son territoire, des rêves que l'on transmet comme des racines aux prochaines générations...
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Une passe à vie, wow, quelle grandeur d'âme,c'est presque ajouter l'insulte à l'offence, c'est vraiment trop peu trop tard.Il aurait fallut, comme dit Marie Rochefort, des excuses à la hauteur de l'affront qui a été fait aux citoyens, avec compensation en équivalent au massacre qui a eut lieu sur la pointe de Forillon.
RépondreSupprimerMais bon, c'est mieux que rien, ce n'est que le début, la bataille n'est pas fini, loin de là.
Ah oui, j'habite juste en face de forillon.
Oui c'est bien peu...
RépondreSupprimerEspérons que si il y a réparation digne de ce nom un jour, il restera encore quelques survivants pour en bénéficier...