dimanche 7 novembre 2010

Il y a des lunes...

Le carillon vespéral

La liaison lunaire s'offrande en boisés de zéphyrs, le feu en liesse, l’allégresse tressée d’ivresse sans masures, sans obscurs réduits, sans taudis de filatures flétries, l’âme comprise, en ses méandres de zones grises, grisante d’emprise, l’empire non réprimée. Tactiles grésils, sous tous les ponts croulez!

Brûlante de ces fruits qui fugacement me fuient, ce silence dissonant la grève fiévreusement mièvre, mielleuse sève, fielleuse trêve des passants trépassés triturant le passé, prostrés en ces zones d’interfaces différées, artefacts formés de ces vieilles obscurités, latentes de lumière, l’âme libérée.

Le regard fixant l’amarre, maugréant le port des illusions notoires. Les yeux d’amarante aux larmes du désespoir, puisera sa source chaude au geyser des mots sincères, aux cœurs a corps défendant la batture du bateleur. Funambulesques courbatures, tambours battants l’échine simiesque, la cascade limpide et l’ode mauresque.

L’âme aimée, le corps embrasé clamant la quiétude de jours sans solitude, soliste en altitude aux hautes sphères des turpitudes, la rose des Bermudes bernant la boussole des flibustiers écumeurs de mers, boucaniers des Enfers...

Nyctale

4 commentaires:

  1. Tes mots s'insèrent au fond de mon âme...

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  2. pourquoi, toujours, nous fixons- nous innocemment "au port des illusions notoires"?

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  3. @É. Pchhhhhhhhhhhiiiiiittttttt!!!!!!

    @Barbe Blanche : Merci beaucoup :)

    @Manouche : On n'est jamais heureux qu'au prix de quelques illusions et beaucoup d'ignorance. Romain Guilleaumes

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